Elle.

Je sature.

Je n'en peux plus de ces discutions pleines d'hypocrisie. Je n'en peux plus de ne pas pouvoir te balancer ce gros 'merde' à la gueule. Je n'en peux plus de tout ça, de devoir me plier à ce rituel idiot. C'est comme un jeu : c'est à celui qui tiendra le plus longtemps. Je te hais, tu me hais, mais on reste ensembles. Tout ça pour pas tout détruire, tout ça parce que c'est la dernière année. Ce que j'ai hâte d'être en juin pour plus t'entendre te plaindre la bouche pleine alors que tout autour de toi, les autres sont bien plus malheureux. Tu t'invente des histoires d'amour pour attendrir ensuite, tu veux qu'on t'écoute jusqu'au bout, alors que tu nous regardes même pas. Tu ne te rends pas compte que les trois quarts de trucs que tu nous dit, on s'en fout. Que cette personne dont tu nous parles tout le temps, on l'aime pas.

T'as des côtés géniaux, mais ils sont cachés par cette masse sombré d'égocentrisme. La seule chose qui t'intéresse, c'est toi et l'attention qu'on te porte.

Mais fais gaffe, putain ! Regarde nous, intéresse-toi à ceux qui sont supposés être tes amis ! Je n'en peut plus. En ce moment, c'est Soldier's Poem de Muse qui passe sur mon MP3. C'est fou ce que cette chanson peut me rappeler la relation que j'ai avec toi. J'aime pas vraiment cette chanson, elle fait partie de ces trucs qui se sont retrouvés par hasard sur mon MP3. Mais qu'est-ce qu'elle correspond bien à cet article, que tu ne liras certainement jamais, d'ailleurs. Tu ne t'intéresse pas suffisemment à moi pour le voir.

Tu vois pas que tes conneries nous font souffrir, que de tout ce que tu crois, les trois quarts sont faux ? Que si on reste avec toi, c'est simplement pour éviter que tout explose ? Tu es le maillon de la chaîne le plus fragile, celui qui s'érrode tout seul, mais un maillon qui, si il se désolidarise des autres, fout tout en l'air.

Marre, marre, marre.